L’objet publicitaire : cœur battant du Groupe CMP

L’histoire de l’objet en entreprise

L’essor de la communication par l’objet commence tout naturellement lors de l’avènement de la société industrielle au 19ème siècle. Mais c’est au 18ème siècle que le premier objet publicitaire serait apparu. Josiah Brown, alors manufacturier de cigares vivant à Long Eaton en Angleterre, a la brillante idée de mettre au point des bagues personnalisées. Souhaitant augmenter le niveau de ses ventes, il décide de personnaliser les anneaux de ses cigares à l’occasion du nouvel an, en proposant une mention en relief : « Monsieur X vous souhaite une excellente nouvelle année ».

Trois ans plus tard, en France cette fois-ci, l’objet publicitaire fait sa première apparition au Bon Marché à Paris. Aristide Boucicaut lance un catalogue intégrant de petits échantillons de produits, une méthode inédite pour l’époque. Une première occurrence surprenante que l’on retrouve d’ailleurs dans l’œuvre littéraire d’Émile Zola : “Au Bonheur des Dames” (“au moins sur leurs articles de catalogue, quand on les compare à nos prix.”). Lancé, Aristide Boucicaut poursuit sa méthode en créant des éventails que ses clients aimeront collectionner. L’objet publicitaire est né. En 1886, un siècle plus tard, c’est l’apparition du « gadget ».

Et cette fois-ci l’élément déclencheur fût le voyage de la Statue de la Liberté offerte par la France aux Etats-Unis. A cette occasion, un français, Monsieur Gaget, a l’idée de vendre des miniatures de la Statue de la Liberté en modèles réduits en guise d’objets souvenirs pour les touristes. Les Américains se les arrachent et appellent maladroitement cette miniature « gadget ». Le mot est né et c’est la première fois que l’on voit apparaître un objet personnalisé dans un objectif évènementiel. Quelques années plus tard, en 1918, un homme nommé Parker revient des tranchées de la Première Guerre mondiale avec une idée qui marque encore à ce jour l’écosystème de l’objet publicitaire. Se rendant compte que le corps des cartouches vides de fusils s’adapte parfaitement à la forme des crayons, il persuade un industriel de produire des « cartouches » d’encre.

Utilisant ensuite ce nouveau support pour y inscrire le nom de ses clients, il crée alors le stylo publicitaire. Un concept repris dans de nombreuses entreprises encore à ce jour, et notamment par le Groupe CMP. Une entreprise qui s’inscrit donc dans la longue tradition de l’objet publicitaire.